C’est la question que se posent deux chercheurs-entrepreneur dans leur livre, « Startup arrêtons la mascarade, contribuer vraiment à l’économie de demain », publié chez Dunod. Dans l’article publié dans Forbes.fr, Nicolas Menet rappelle que,  « à l’origine, les start-up voulaient changer le monde ». 

Et que s’est-il passé entre-temps? D’un côté, une grande partie des startups semblent s’être employées à reproduire les modèles dominants – en plus flexible et en plus léger –  grâce notamment aux nouvelles technologies et à l’accès facilité aux aides et aux financements. De l’autre, la définition du succès a été indexée à l’aune du montant des levées de fonds par les médias, les institutions et les pairs. Comme souligné, à partir des années 2010 : « monter sa startup digitale ne coûte presque plus rien car la technologie est presque gratuite et l’argent est disponible car les crises ont mis sur le marché des capitaux en abondance ».  Et le sens dans tout cela?

Les auteurs ne sont pas de doux rêveurs. Pragmatiques, ils proposent la notion de « profitabilité intégrale ». Rappelant que la croissance infinie n’existe pas sans l’utilisation de ressources naturelles, un modèle forcément  circulaire s’impose naturellement. Dans l’interview d’ Audrey Chabal,  Benjamin Zimmer met les points sur les i :  « c’est juste une évidence : laisser une terre vivable à nos enfants est une obligation ».

Quand les non écolo prônent un modèle circulaire et invitent à « viser la création d’une société de contribution non prédatrice », c’est du bon sens au service de l’économie de demain. A suivre de près.

Lire tout l’article dans Forbes : https://www.forbes.fr/entrepreneurs/ils-denoncent-la-mascarade-des-start-up-et-proposent-un-nouveau-modele/ et pour l’ouvrage en question : https://www.dunod.com/livres-nicolas-menet