Dans une tribune parue dans Le Monde, L’avocat Jean-Philippe Robé estime que fixer aux entreprises un « objet social » ne suffit pas. Car si c’est bien la financiarisation du capitalisme qui empêche les entreprises d’avoir un effet positif sur leur écosystème, en amont et en aval de leur activité, au delà du profit court-termiste qui a été jusqu’à présent le seul recherché. Puisque jusqu’à présent, polluer permettait de maximiser la valeur actionnariale, il préconise de changer les règles, dans les profondeurs mêmes du système : la comptabilité. Traiter les vices de la financiarisation par la vertu de la financiarisation ? Jean-Philippe Robé invite à imaginer que les « International Financial Reporting Standards » (IFRS) permettent enfin… de rendre des comptes.
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